Catalogue

Le volet 1 du projet HIRA, dédié aux « activités de recherches, est principalement axé sur la documentation des représentations des VBG et des pratiques en matière de prise en charge de la santé des adolescentes victimes de violences sexistes au Sénégal.

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À ce jour et dans le cadre du volet 1, quatre études majeures ont été réalisées. La première a consisté en la réalisation de la cartographie nationale des structures de prise en charge des victimes de violences sexistes au Sénégal. Résultats d’enquêtes quantitatives et qualitatives sur l’étendue du territoire national, la cartographie fournit des informations précieuses sur lesdites structures. La deuxième étude est une monographie du centre Kullimaaroo, localisé à Ziguinchor. Cette étude a permis une immersion anthropologique dans ce centre qui accueille, depuis 2015 des adolescentes victimes de violences sexistes. Il en est résulté une connaissance fine des victimes/survivantes, des acteurs, mécanismes, modalités, effets, défis et enjeux de la prise en charge des premières concernées par ces violences. La troisième étude est l’enquête sur les bonnes pratiques en matière de prise en charge des victimes de violences sexistes au Sénégal. Réalisée sur l’ensemble du pays, avec une méthodologie mixte, cette enquête a permis de répertorier une série importante de pratiques (socioculturelles, institutionnelles etc.) à effets positifs sur la prise en charge des victimes/survivantes. Ces pratiques vont alimenter la co-construction du modèle de prise en charge holistique visé. Enfin, la quatrième recherche menée est l’étude des perceptions des adolescentes du Sénégal en matière de VBG et de santé sexuelle et reproductive. Avec une démarche méthodologique quantitative, ce sondage qui a concerné 1332 adolescentes a permis de mesurer (a) leur connaissance des violences sexistes et de leurs conséquences sur leur santé sexuelle et reproductive ; (b) leur connaissance des interventions qui leur sont proposées dans les différents services ; (c) leurs attitudes face aux violences sexistes et devant l’acceptabilité des centres d’hébergement ; (d) leurs pratiques à l’égard des victimes/survivantes de violences sexistes et des acteurs de leur prise en charge.