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Centre d'accueil et d'hébergements temporaires pour femme et enfant victimes de violences

Structure étatique

Téléphone

77 535 04 90 

E-mail

Adresse

HLM, Bakel,

Tambacounda

Date de création

01/01/2017

À propos du Centre 

Presentation

Les programmes des organisations internationales sur l’égalité femmes/hommes ont provoqué au Sénégal (et notamment dans la Région de Tambacounda) la création de structures telles que la SCOFI (pour la scolarisation des filles), soutenue par le Ministère de l’Éducation nationale du Sénégal, les services du Développement social Communautaire, organes du Ministère de la Famille, des organisations féminines, de la petite enfance et de l’enfance ou des associations telles que les Comités de lutte contre les violences faites aux femmes (CLVF).Si des progrès ont certes été faits dans le domaine de la scolarisation et de la santé publique (lutte contre les violences faites aux filles – dont l’excision – lutte contre le VIH/SIDA) la cause est loin d’être gagnée dans des régions peu urbanisées, touchées de plus par une aggravation récente de la situation alimentaire des femmes et des enfants, notamment dans la Région de Tambacounda. Dès 2005, les Clubs Unesco de Bourgogne Franche Comté, avaient reçu de la Fédération Française pour l’UNESCO le mandat de soutenir les projets de la SCOFI de Bakel, que la Présidente de l’époque, Ndeye Anta Seck, avait vigoureusement présentés à l’occasion de la session de formation organisée par les Clubs UNESCO au Centre de formation Pratique de Bakel.Lors des invitations que nous avons faites à Dijon pour les membres de la SCOFI, nous avons proposé des rencontres avec les associations bourguignonnes de lutte pour l’égalité fille-garçons et contre les violences faites aux femmes.Lors de nos rencontres avec nos partenaires à Bakel (à l’époque, rien ne s’opposait à notre présence dans la zone du fleuve), nous avons appris à connaître les actrices et les actions des antennes de la SCOFI à Diawara et Kidira, des CLVF de Bakel et Tambacounda, l’implication de l’Éducation nationale (notamment la présence d’un inspecteur départemental spécialement affecté au « genre » à Bakel, la mise à disposition de personnel pour les projets de la SCOFI). Notre partenaire nous a fait connaître la nécessité d’un lieu pour accueillir les personnes en souffrance : jeunes filles violées, fuyant un mariage précoce, forcé, femmes fuyant les violences dans leur foyer, mais aussi les enfants des rues – les talibés étant présents en nombre dans cette zone.La dernière rencontre (février 2016) à Tambacounda organisée par nos partenaires nous a permis de rencontrer les responsables des services régionaux du développement communautaire, et de connaitre les projets de restauration d’un bâtiment d’état destiné à accueillir, à Bakel, les victimes des mauvais traitements comme le font en France des associations telles que le CIDFF, Solidarité femmes, etc.Le projet d’investissement présenté à la Région a été le résultat des demandes faites par ces structures qui luttent contre les violences faites aux filles et aux femmes, et pour le respect des droits de tous en particulier des filles et des enfants. Le Centre d’accueil pour les femmes et les enfants victimes de violence a été réalisé en synergie avec les acteurs suivants : - pour la création du centre : l’Etat (la Préfecture) a garanti la mise à disposition un terrain- pour la restauration d’un bâtiment, propriété de l’Etat sénégalais : le Club UNESCO de Dijon s’est engagé à faire en 2016 une demande d’investissement à la Région Bourgogne Franche Comté- pour l’équipement du bâtiment, il a fait une demande a été faite la même année à la Ville de Dijon qui s’est aussi engagée. L’UNICEF y a aussi largement participé.- pour la gestion : un Comité a été mis sur pied, composé d’associations et de représentants des différents ministères (de l’Éducation ; de la Femme, de la Famille et de l’Enfance)- pour l’accueil et le soutien aux personnes en difficulté, l’Etat sénégalais a mis à disposition d’une enseignante responsable du Centre. Dès le départ, c’est notre partenaire qui l’a été.- pour le fonctionnement du Centre, des dépenses ont été prises en charge par l’Etat, mais ni la Région Bourgogne ni la Ville de Dijon ne peuvent assurer le fonctionnement, et le Club UNESCO de Dijon ne peut pas le faire régulièrement non plus. C’est une question qui reste cruellement d’actualité.Le Centre d’accueil a été inauguré en janvier 2018, en présence des autorités de la Région (Préfet, Député-Maire de Bakel, de l’Education Nationale (présence de l’inspecteur départemental Genre) et des acteurs traditionnels. Trois représentant-e-s du Club UNESCO y ont été invité-e-s. Il avait déjà commencé à fonctionner avant même son inauguration tant la demande était importante.C’est une plus-value très importante, car la matérialisation de l’aide renforce la crédibilité de ses actions et la pertinence du travail du service du développement communautaire.A Dijon et en Bourgogne, le Centre a permis – et permet toujours - la sensibilisation des scolaires pendant les jours de la Semaine de la Solidarité internationale (devenue Festisol 21) avec la venue de notre partenaire, Ndeye Anta Seck pour des interventions dans les écoles, les collèges et les lycées. Elle a été invitée dans le cadre des Assises de la Solidarité internationale organisée chaque année par la Région Bourgogne-Franche Comté et comme témoin dans le cadre des conférences dans le cadre de l’Afrique 2020 par la Ville de Dijon.

Personnes prises en charge 

 

Le centre prend en charge les femmes et enfants.

Âge pris en charge

0 - 18 ans

Types de prise en charge

Écoute
Accompagnement: écoute médiation familiale, referenciement
Prise en charge psychosocial
Hébergement temporaire
Retour en famille

Localisation

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